Réflexité

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Comment promouvoir et maintenir le processus réflexif au sein de l’équipe ?

La réflexion demande du temps et pourtant c’est un effort nécessaire. Planifier, dès le début du projet, des moments pour partager les réflexions et discuter des enjeux-questions du sexe/genre avec l’équipe est une bonne façon de s’assurer que toutes et tous priorisent la réflexivité. Ces mises au point peuvent servir comme moments pour aborder et composer avec les impacts émotionnels d’une exposition à des problématiques sensibles.

Dans les espaces comme les mises au point avec l’équipe et les interactions avec les partenaires, c’est important de montrer une posture d’ouverture qui invite les rétroactions des autres participants, participantes. Ces rétroactions sont du carburant pour la réflexivité. Cette ouverture à différentes perspectives sur le sexe/genre peut rendre le projet plus pertinent aux personnes impliquées.

 

Pour aller plus loin

Une façon d’établir les pratiques réflexives est d’augmenter la diversité dans l’équipe.
S’exposer, et parfois se confronter, à d’autres points de vue sur le sexe/genre nous aide à examiner nos propres connaissances, croyances et postures.

Un exemple de stratégie peut être d’inclure des personnes ayant vécu les problématiques étudiées dans l’équipe de recherche. Ces personnes peuvent être impliquées à de multiples étapes de la recherche comme mentors, éducatrices, intervieweurs, le développement de ressources, etc.

 

Pour aller plus loin

Une posture de modestie et d’ouverture activement démontrée peut aider les personnes, comme les chercheurs, chercheuses en émergence ainsi que les étudiantes, étudiants, à se sentir confortables à venir vers les chercheurs, chercheuses avec une plus longue expérience pour partager leurs questions et doutes sur le sexe/genre pour dialoguer.

De même, explorer des formes d’apprentissage diversifiées et en complément aux approches plus classiques soutiendra ce partage d’expertise. Les approches d’apprentissage basées sur le psychomoteur et l’affectif, ainsi que le cognitif, sont nécessaires pour aborder et mettre en œuvre les changements structurels profonds comme la transformation de genre. Une approche qui n’est pas centrée sur le “déficit d’information” ou strictement cognitive est nécessaire.

 

Pour aller plus loin