Aspects méthodologiques

Comment justifier que l’analyse du sexe/genre est incontournable dans une recherche lorsque les enjeux sont difficiles à percevoir ?
Intégrer des mécanismes représentatifs de participation dans le devis
La voix des sous-groupes d’intérêt devrait être entendue dans les structures de gouvernance et considérées dans le choix des méthodes de collecte de données. Notamment, on peut prévoir une représentativité de sexe/genre dans les diverses instances de la conduite du projet. La participation au projet doit refléter une représentation égale des différentes caractéristiques présentes au regard de la problématique étudiée (genre, classe, race, etc.).
Pour différentes raisons, il se peut que ce ne soit pas possible. Alors, il faut expliquer pourquoi et trouver des mécanismes qui permettent de réduire les inégalités ainsi que les potentiels biais tout au long du processus de recherche.
Les rapports de pouvoir dans le processus partenarial doivent aussi être analysés et considérés. Les personnes participantes, c’est-à-dire celles dont on veut comprendre l’expérience et avec qui seront pensées les transformations, doivent participer activement et également aux décisions concernant le projet (par exemple, où, quand, comment recueillir et consigner les données).
Un moyen peut être de mettre sur pied un comité de suivi de la recherche dès le départ.
Pour aller plus loin
Offrir des possibilités d’évocation d’enjeux sensibles
Certains enjeux plus sensibles ou des enjeux qui font sens pour la communauté ou les parties prenantes impliquées demandent des approches différentes des méthodes traditionnelles (ex. entretiens, sondages, etc.)
En fonction de l’analyse du contexte local et des normes sociales/culturelles, des stratégies pour rapprocher les différentes parties prenantes en les engageant dans une démarche qui désamorcent ces sujets sensibles à la base préviennent l’émergence de tensions qui pourraient faire avorter le projet.
Pour aller plus loin